Dagon est une plante épiphyte* trouvée sur le stand d'un salon bio à Vincennes où j'errais, perdue (mais gourmande) dans un dédale d'offres de bien-être et de mieux-manger.
Je m'évertue à trouver son vrai nom de plante, hésitant entre l'Ixoïde, sauf qu'il n'est pas gris mais vert, avec des bases vert clair, ce qui atteste, j'imagine, de sa croissance réelle, la Punctulata et la Caliginosa, sauf qu'il ne sent rien du tout et que dans les deux cas, il n'a encore jamais fait de fleurs. Déjà, peut-on décemment dire que c'est un Broméliacée ou une Fille de l'air ?
Alors, en attendant, et parce qu'on aime bien donner des noms à tout, l'Homme et moi l'avons appelé Dagon, en référence à un film d'horreur espagnol se situant dans la région familiale de mon cher-et-tendre, un endroit fort peu accueillant aux moeurs dégénérées, plus en rapport avec son aspect qu'avec sa personnalité car, bien entendu, on ne sait comment cette plante sans terre évoluera.
Cette nouvelle culture de plantes m'interpelle, tant pour ses vertus écologiques que pour sa manière de vivre, d'autant plus que leur entretien semble facile et puis j'ai découvert qu'elles étaient idéales pour créer des murs végétaux que je ne désespère pas de construire un jour. Mis à part le fait que ces aériennes poussent limite comme du chiendent au Pérou, je connais peu de revendeurs de la "bête".
Truffaut en propose quelques-unes à prix d'or car tout est dans la compo, mais c'est à Annaturra que je donne la palme puisque c'est leur stand qui m'a attirée, leur site est assez clair et complet et j'ai remarqué qu'en s'inscrivant à leur newsletter, on se voit offrir une plante déterminée chaque mois lors de la commande.
En tout cas, ça m'a, évidement, donné envie d'en avoir plein d'autres..... bientôt la photo de groupe avec les survivantes de l'hiver !