Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nouvelle vie, nouvel environnement

Depuis que nous avons emménagé, je redécouvre la nature dans la ville !

Evidement, je connais déjà le coin pour y avoir vécu de 91 à 99, notre 1ère résidence de retour au pays, mais à l'époque je ne m'y intéressais guère comme aujourd'hui.

Alors j'ai fureté un peu partout des infos sur les balades à faire dans le coin et les espèces végétales et animales qu'on pourrait y trouver...

 

 

                                  novembre_2010 029.JPG

 

"Maman c'est un vrai arbre, bien entendu ? Il est vivant, pas vraiiiiiii ? T'es cap de le photographier en-tiè-re-ment ?"

Bon, certes, je ne m'y connais pas des masses en "sauvage", sauf que je le trouve beau par sa luxuriance et son organisation propre, les choix des végétaux, des formes et des couleurs. 

Par rapport à notre ancienne adresse, je trouve qu'on y gagne ! En même temps les parcs n'étaient accessibles qu'en bus ou voiture vu l'attirail qu'une famille presque nombreuse doit se coltiner ! Là, c'est royal, pas vrai les p'tits gars ?!?!

                       daddytofjuin2010 010.JPG

 

Déjà 13 espèces dans l'avifaune des 5 étangs artificiels de Lognes (25 hectares) la mouette rieuse, le cygne noir d'Australie et le Phragmite des Joncs, et pas moins de 8 espèces de poissons tels que le Poisson Chat, la Sandre, le Brochet et la Carpe, faisant le bonheur des pêcheurs, on s'en doute ! 

Les 2 groupes d'amphibiens qui complètent le tableau sont protégés. Ce sont soit des anoures au tronc court et sans queue à l'âge adulte avec des pattes arrières très allongées pour faciliter les sauts, soit des urodèles dont le corps fait penser au lézard, possède une queue persistante et 4 membres. Et les gagnants sont la Grenouille Verte, le Crapaud et le Triton Palmé.

Niveau bestioles terrestres, les mamifères ont dû s'adapter à la proximité urbaine tout en étant limités par les dimensions des massifs. Ainsi l'écureuil, le hérisson (Camille en avait recueilli un, je me rappelle) et la fouine côtoient quelques renards de passage et, n'oublions pas, les lapins du parc de Noisiel, ces tout petits machins au dialogue attentif et muet si l'on sait se tenir tranquille.

35 espèces se partagent, elles, les airs, tel que le Chardonnet élégant, la Fauvette à Tête Noire et le Pic Vert.

Il faut dire que ces villes nouvelles ont émergé comme des champignons dans une région où les paysages agricoles reculent et les bois se doivent d'être harmonieux sans gêner.

 

Arbre un peu immense rencontré sur un chemin détourné du parc de Noisiel (et même pas cap de le photographier "en-tière-ment") qu'il faut cliquer dessus pour bien se rendre compte de son immensité :

novembre_2010 030.JPG

A Lognes, l'urbanisation s'est donc vue accompagnée de la création de cinq nouvelles entités paysagères avec plans d'eau régulateurs, les parcs du Mandinet, du Grand Bassin, du Maubuée et Segrais, fédérant ainsi Noisiel et Torcy.

Je m'étais demandé comment les parcs avaient géré la tempête de 99, mon 1er hiver parisien, et ça a surtout donné pas mal de boulot aux professionnels et un aspect apocalyptique, le temps que, mais finalement ça a été bénéfique pour le renouvellement des bois, taillis et autres graines balancées ça et là par le vent, les bestioles et les humains, nourrisant ainsi le sous-bois et apportant plus de lumière.

Qu'est-ce que j'aurais aimé déblayer une forêt, après ! Avancer petit à petit mais faire des découvertes, apporter un peu plus de lumière et préparer la saison prochaine avec confiance, patience et excitation à la fois.

Le jardin de ma grand-mère m'avait rendue si triste, après, mais c'était un jardin si ordonné, et le genre de grand sapin (espèce à me faire confirmer) bleu, là, au milieu, je ne sais pas, il s'est cassé net et heureusement pas sur la maison, et je ressens toujours son absence plus de 10 ans après. 

Quant à moi j'ai dû aussi gérer cette tempête, à moindre échelle, certes, mais ça a été bien sport, aussi, du haut de mon 13ème étage, de rattraper un lierre par les branches d'une main et ne rattraper que quelques filaments de menthe du pot déjà filé ! Cet épisode quelque peu mouvementé (qui m'a aussi vu voler des chaises) m'a permis de faire THE tri de printemps et de me faire plaisir avec de nouveaux plants. Et puis passiflores et jasmins avaient tenu !

Les commentaires sont fermés.