Un prunier à Rouen (lundi, 03 février 2014)

En relisant vite fait (en diagonale, donc) mes notes d'il y a quasi 3 ans au sujet de mon balcon de Noisiel, je me rends qu'ici, avec un jardin et un double escalier, on dirait que j'ai encore moins de place...

Certes j'ai la cave, élément indispensable vu le bordel ambiant que toute ma famille génère (ben attends y'a pas que moi, dis donc !) et incroyablement bienvenue, comme ce petit appart sans perte de place et cet espace  paysagé dont nous jouissons MAIS dont nous ne pouvons disposer.

Incongru et terriblement douloureux pour moi mais logique. Les propriétaires ne voudraient pas qu'une mise en place soit dévastée ou à refaire suite au départ du locataire. Néanmoins, certains ne seront pas étonnés d'apprendre que j'ai quand même fait fi d'une interdiction rappelée à l'oral mais nullement notifiée dans le contrat de bail en taillant ici et là. Fortement le houx, le rosier-aubépine et le viburnum, dans l'idée de faire passer plus de soleil par ici, protéger nos miches par-là. 

Pis j'ai fait la connaissance d'un jardinier professionnel indépendant tellement passionné par son métier qu'il fait volontiers des heures sup' gratos. Sur mon non-jardin il s'est lâché, projetant massifs blindés de minéral à droite à gauche, sans réellement tenir compte de mon avis, privilégiant des fleurs que je n'apprécie pas trop et, en attendant la mise en place tant désirée, je l'ai laissé défaire mes rambardes végétales de grasses pour les planter à droite de l'escalier, contre un mur. C'est vrai qu'elles méritaient, mais l'effet me plaisait plus en mode rack-réutilisation. 

grasses-tringle.JPG

Royal, me direz-vous ? Oui, pour des jardiniers comme nous, avides de bons plans, conseils et plants à l'oeil. Mais pour la propriétaire, l'agence et mes voisins de droite, que nous nommerons Mon-P'tit-Rat pour d'évidentes raisons de confidentialité, c'est une autre notion qui surgit, criant un impuissant désespoir non contenu.

Celle de la PERMISSION qu'il n'a demandée à personne pour (le temps que, innocente, votre Honneur, mais bien inconsciente, je prenne une douche) trancher le buddelia comme Edward aux mains d'argent, grimpant même sur l'établi de Mon-P'tit-Rat, et le réduisant (l'arbre, pas la voisine ou l'établi !) à l'état de moignon ayant subi les pires outrages. 

En sortant, toute revigorée de ma douche et heureuse que tous mes enfants soient chez leur papa, quelle déception de si bien voir le fond de la cour, les véhicules garés dedans, le jardin et les bouses de Mon-P'tit-Rat, tout quoi ! Comme si le buddelia avait disparu !!! Ah si, un truc presque transparent en regard de ce qu'il était 1h auparavant ! Et par rapport aux premiers, avant que je ne m'y attaque, n'en parlons pas ! 

Le jardin, je ne connais pas trop, je plante dans des pots moi, tellement habituée aux petits coins à saisir. Là, y'en a plein, forcément je me suis laissée griser !

Avec ma maladie-du-recyclable-végétalisable, c'est obligé que ça allait me reprendre, et certainement pas dans le but de mochiser l'ensemble, bien au contraire, mais voyez-vous, là c'est l'hiver, et je m'éclate, déjà, quand même ! 

A vous de me dire, nombreux lecteurs si discrets que parfois je me demande s'il ne s'agit pas de simples clic-pointages commerciaux.... 

03:01 Écrit par DUFOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook