Rambarde végétale (vendredi, 09 décembre 2011)

Dans la série de mes expériences, en voici une nouvelle qui n'est pas ratée et s'adapte progressivement à notre environnement. 

Après l'emménagement de la pergola, on s'en doute, c'était pas fini.

Centrer ou pas le petit meuble en bois qui supporte lantana et bruyères au-dessus, petits pots de lierre et contenant de récupération de l'eau par-dessous.  Protéger et mettre en valeur ce qui doit l'être, réduire le vis-à-vis, accrocher "quelques" lanternes....

Puis j'ai trouvé que la rambarde paraissait plus qu'à poil en comparaison du débordement végétal qui se met en place. 

Comme j'ai bien fait de récupérer les étuis de tringles à rideaux que Fanny Juju allait jeter, merci à toi copine !

Une des extrémités étant déjà scellée, je n'ai eu qu'à remplir l'étui en plastique transparent de terre et billes d'argile avec un bol (plus ou moins proprement certes, mais sur le balcon j'ai le droit de TOUT faire, d'abord, c'est MOI le chef !), puis bloquer l'autre extrémité avec un bout de carton replié puis un filet à provisions. La première solution était la meilleure mais c'est un peu trop tard, l'endroit est investi et sera désormais un peu masqué pour les finitions par le lierre accroché à la pergola. 

Une fois l'étui rempli et posé sur ladite rambarde, je l'y ai bien attaché ficelé ligoté au fil de fer hyper épais, invisible et bien ardu à manier, il ne pourra pas s'échapper.

Allumage de grosse bougie décorée de coulures, empoignage de fil de fer et ciseaux....

Et oui, j'ai chauffé le fer et troué mon rectangle au-dessus et sur les côtés (pas comme si j'allais le crucifier mais presque, d'impatience), investissant les ouvertures les plus béantes à l'insertion de végétaux divers et variés, lierres différents, misères et soucis évidement increvables, sedum hyper résistant (qui fleurissent jaune en hiver) et autres grasses plus à l'aise dehors que dedans, finalement, oeillets blancs délicieusement parfumés.

Ces derniers, après avoir joyeusement et pendant de nombreuses années fleuri dans un de mes jardins verticaux, cohabitent toujours avec la sauge, pour notre plus grand plaisir, mais ses emberlificotages et, j'avoue, mes manipulations, cassent des tiges qui reprennent très bien, très vite, avec un peu d'hormone de bouturage, un peu partout. 

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Je le sais bien, que le plastique comme ça, ça ne se recycle pas, mais les racines acquises des plantes installées pourront ultérieurement, si elles résistent à l'hiver, être replantées ailleurs... Elles mériteront grandement !

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C'est l'avantage d'avoir un petit espace à paysager, les cultures peuvent tourner d'un contenant à un autre et faire fructifier les plants, tout bénéf' quand on ne peut même pas y consacrer de budget décent. 

16:25 Écrit par DUFOUR | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hormones de bouturage, soucis, misères, tringle, étui, plastique, trous, rambarde, végétale, lierre, bégonia, vivaces, grasses, sedum, oeillet | |  Facebook